Christine Mansour est candidate au titre d’urbaniste et inspectrice municipale. « Ce n’est pas tout le monde qui connaît les différences », explique-t-elle, parlant des métiers d’inspectrice en bâtiment en préachat et prévente et d’inspectrice municipale. « Au niveau municipal, on cherche plus à appliquer le règlement qui est en vigueur. Au niveau du préachat et de la prévente, on cherche plus les anomalies qu’il y a dans un bâtiment, ce qui fonctionne bien ou pas pour en faire un rapport avant la vente d’une maison », explique-t-elle.

Lorsqu’elle réalise qu’elle aurait besoin de connaissances approfondies dans le domaine et une meilleure compréhension du Code national du bâtiment, elle s’inscrit dans notre programme en inspection. « Avant de faire cette formation, j’ouvrais le Code national du bâtiment, et c’était difficile de lire ou même de comprendre comment le lire. Donc la formation m’a beaucoup aidée à avoir une base pour la lecture et la compréhension du code », mentionne-t-elle.
« La formation m’a ouvert aussi plus de portes au niveau professionnel. Elle me permettra par exemple de travailler au privé ou de travailler à mon compte plus tard en ayant un autre emploi », ajoute-t-elle.

En tant qu’inspectrice municipale, ses tâches sont multiples : émission de permis ou de certificats pour des constructions, des rénovations, des agrandissements ou du lotissement, envoi d’avis ou de constats d’infraction à la suite d’inspections ou encore du service à la clientèle. En effet, Christine est souvent appelée à répondre aux questions des citoyens quant aux différents types de projet, la réglementation en vigueur ou encore ce qui est possible ou non de faire selon le zonage.

Son passage à l’Institut Grasset lui a offert des connaissances variées, notamment au niveau des matériaux, des types de construction, de l’électricité ou de la plomberie. Certains chargés de cours ont été marquants lors de son passage entre nos murs, dont Danny Lamer, lui-même inspecteur en bâtiment. « Il a beaucoup d’expérience dans le domaine. Je trouvais ça très intéressant d’apprendre avec lui », témoigne Christine.

À court et moyen terme, Christine souhaite rejoindre l’Association des inspecteurs en bâtiment du Québec (AIBQ) et par la suite travailler à son compte ou pour une firme privée.