Diplômé du programme Évaluation immobilière – 2020
Depuis son passage à l’Institut Grasset, Dominic Tremblay a eu la chance d’être technicien en évaluation immobilière chez Bourassa Jodoin pendant plus de deux ans. Ce poste lui a permis de mettre en application des compétences variées grâce aux différents types de mandats proposés. Sa capacité d’adaptation et sa polyvalence ont entre autres été aiguisées grâce aux méthodes apprises à l’Institut Grasset, comme les méthodes de comparaison, de coût ou de revenu. Grâce à son application, il a même pu évoluer et faire du développement des affaires, ainsi que de l’acquisition de talents dans cette entreprise.
Sa carrière prend un tournant lorsqu’il rencontre un chasseur de têtes. Il est engagé par le Groupe Altus, ce qui lui donne l’occasion de renouer avec le développement immobilier, un domaine qu’il affectionne particulièrement.
Simultanément, notre diplômé a profité de notre passerelle avec l’Université Laval, un avantage pour lui. « Il faut que tu fasses la demande, mais ça n’a pas été problématique du tout. Après ça, c’est bien fait, parce qu’au lieu de dix cours, tu n’en fais que huit, donc c’est quand même intéressant. » Il a opté pour seulement un cours par session, car il travaillait à temps plein et avait déjà une vie de famille occupée. Avec cet aménagement, il a pu le terminer en un peu plus de trois ans. Ce parcours lui a permis d’une part d’obtenir son certificat, et d’autre part de lui laisser l’option de devenir potentiellement évaluateur agréé, tout en se formant aux notions de gestion en évaluation. Si, dans un avenir proche, Dominic souhaite devenir évaluateur agréé, il pourra faire sa demande d’équivalence, des stages et enfin des cours de l’ordre afin d’obtenir le titre.
« Chez Groupe Altus, je suis vraiment dans la valeur de terrain », explique Dominic. « On imagine la grosse affaire, puis on le ramène à la case départ pour aller voir la banque, et la banque regarde combien vaut le terrain. Le but est que, si jamais le démarrage du projet avorte, la banque puisse se revirer de bord et revendre tout ça à la juste valeur. Cela permet aussi d’évaluer afin qu’ils ne prêtent pas trop d’argent non plus. Je travaille beaucoup dans le commercial, en utilisant la méthode de comparaison ou bien la méthode de lotissement, qui est semblable à celle de revenus, mais applicable aux terrains », ajoute-t-il.
« Tu as un grand terrain, mais tu ne sais pas quoi faire avec », illustre notre diplômé, pour offrir un exemple de ses tâches quotidiennes. « La ville va t’informer de ce qui t’est permis, car ils ont des planifications d’urbanisme pour définir les secteurs. C’est à ce moment qu’on intervient, pour connaître la valeur optimale du terrain. On regarde alors ce que la ville permet de faire et on analyse ton terrain. S’ils disent que tu as le droit de faire 10 étages maximum, nous allons évaluer le nombre de logements que tu peux faire. Une fois le projet fait, tu nous le fais estimer. On peut alors calculer combien de revenus ça va générer en fonction du nombre d’unités, des taxes, des frais de professionnels, de l’inflation… Nous prenons en considération tout ce contexte-là, pour que la banque te prête l’argent pour lancer ton projet. Puis après ça, on t’aide à aller à la construction. »
Dominic considère que sa formation à l’Institut Grasset, notamment sur les méthodes et les outils de recherche, était plus que suffisante. « Quand j’ai eu fini mon DEC, et que je suis arrivé sur le marché du travail, je n’ai pas été surpris de grand-chose. Des moments où je me suis dit : “je n’ai jamais appris ça”, ça ne m’est pas arrivé souvent. On a passé à travers pas mal ce qu’il fallait », mentionne-t-il.
Selon Dominic, les avantages de la formation résident dans l’organisation professionnelle et l’aspect personnel des cours, grâce aux petites cohortes et la proximité des enseignants. « Ça vaut de l’or en barre, parce que tu as les professeurs quasiment à toi tout seul », indique-t-il. Il garde de bons souvenirs des professeurs, nostalgique en les mentionnant. Son passage à l’Institut Grasset était une occasion de se faire un réseau de contacts. Il appréciait également l’emplacement dynamique de l’école, au cœur du Mile End, entouré de parcs et restaurants, en plus d’être près du métro.
L’évaluation immobilière est un domaine recherché où il n’est pas difficile de trouver de l’emploi, pourtant, il peut sembler abstrait pour de nombreuses personnes. Tout au long de l’entretien, Dominic en parle avec passion, en insistant sur le côté ludique du domaine. « C’est notre métier de te conseiller, de te dire ce qu’il faut que tu fasses, ce à quoi il faut faire attention », explique-t-il. « On va te donner la vraie valeur marchande. Ça ne se construit pas de même une maison, ou un gros projet, il faut que tu l’analyses. Ça prend de l’évaluation immobilière. C’est le fun, c’est comme jouer à Sim City. Tu peux le voir comme un jeu, un jeu sérieux, évidemment. C’est comme une partie de Monopoly. Tu sais, nous autres, on ne joue pas nécessairement, mais on participe, on aide à faire le mieux possible pour que le client puisse aller chercher son argent. Si on n’est pas le banquier, on est entre le banquier et le joueur. »
Institut Grasset
220, Fairmount Ouest Montréal
(Québec) H2T 2M7
514 277-6053
1 866 345-6053
CONTACTE-NOUS PAR COURRIEL