Diplômé du programme Évaluation immobilière – 1996
En 1993, Simon Beauchemin s’inscrit dans notre programme Évaluation immobilière, inspiré par l’un de ses oncles évaluateur agréé. « Aujourd’hui, je suis président de la firme PCG Carmon », indique-t-il.
Il n’aurait pu imaginer occuper un tel poste lors de son arrivée au collégial. L’horaire de cours chargé ainsi qu’un TDAH non diagnostiqué lui font vivre son premier « défi personnel académique ». Tout au long de sa formation, Simon sent que les enseignants donnent « un petit plus » aux étudiants qui éprouvent des difficultés, mais qui sont motivés. « J’avais un professeur géomètre-arpenteur, j’avais de la difficulté à calculer les angles, ce n’était pas facile pour moi. Il me disait que je ne serais peut-être jamais un arpenteur, mais qu’il allait m’aider à réussir le cours. Ça, ça a été important pour moi, de ressentir qu’on m’appuie, tant qu’il y avait de la motivation de mon côté », se remémore-t-il.
Rapidement, deux chargés de cours le marquent et lui transmettent leur passion pour leur métier : Marc Laroche et Richard Denis. « Je me suis identifié à ces deux professeurs, qui m’ont chapeauté, et qui nous ouvraient également l’esprit en nous indiquant que, lorsque nous aurions fini notre formation, nous aurions des connaissances en lecture de plan que les universitaires n’apprennent pas nécessairement pendant de leur parcours. Ils nous encourageaient aussi, après avoir accumulé quelques années d’expérience, à continuer à l’université pour devenir évaluateur agréé », explique notre diplômé. Simon décide de suivre leurs conseils et commence un premier certificat. Il complétera finalement un baccalauréat par cumul à l’UQAM, en terminant trois certificats : Administration, Analyse financière et Évaluation. « Ces chargés de cours ont eu un impact vraiment significatif. Pour moi, ça a été une expérience formidable », témoigne-t-il.
D’où lui vient sa décision de devenir évaluateur agréé? « J’ai travaillé pour une municipalité, où on faisait le boulot, on avançait les dossiers, puis on devait s’arrêter parce que ça prenait la signature d’un évaluateur agréé. Je me suis dit que j’étais jeune et que je pouvais continuer. Il y avait cette notion d’avancement qui était accessible », explique notre diplômé. Au moment de devenir évaluateur agréé, Simon se cherche un mentor, quelqu’un qui pourrait l’aider à s’intégrer. Son oncle le réfère alors à son collègue, Bryan L’Archevêque, qui travaille pour PCG Carmon. Il apprend à ses côtés. Puis, la firme perd un client important. « Est-ce que je continue dans cette compagnie », se questionne notre diplômé, « vais-je en solliciter une autre ou est-ce que je change plutôt de domaine pour aller travailler pour une ville ou pour le corps public? » Son mentor l’interroge sur son intérêt pour le développement des affaires. « J’ai trouvé le défi intéressant », mentionne Simon. « Il m’a donné des trucs, je les ai mis en application et la réponse était positive. » Son mentor prend ensuite sa retraite, et Simon a ainsi l’occasion de racheter ses actions et de devenir partenaire dans l’entreprise.
Chez PCG Carmon, les projets auxquels touche Simon sont variés. Premièrement, il y a l’évaluation de terrain d’envergure et où il y a de la forte densité, où il doit par exemple calculer la valeur d’un terrain sur lequel on souhaite construire une tour d’habitation de plusieurs étages. Deuxièmement, il est possible de faire l’évaluation dans le cadre d’une expropriation, comme ce fut le cas pour les travaux de la nouvelle ligne de métro à Montréal. Troisièmement, il peut toucher à l’évaluation pour des projets à développer, que l’on appelle également de la valeur potentielle. « C’est intéressant les valeurs potentielles », souligne Simon, « parce qu’on est au début du processus, on va savoir ce qui se construit, ce qui s’en vient. Puis tu vois la réalisation, dans certains cas tu vas faire le suivi des étapes et l’évolution de ton chantier. C’est fascinant de voir l’avant et l’après. » Finalement, il peut s’occuper de la valeur marchande des propriétés. « Ça, c’est agréable, c’est valorisant. Les gens nous appellent, ils veulent être éclairés sur la valeur, être éclairés pour prendre une décision. »
Dans son quotidien professionnel, Simon planifie des rendez-vous, se déplace et visite diverses propriétés, puis il retourne au bureau où il sort les données de ses visites et émet des conclusions.
Lorsqu’il réfléchit à son parcours, notre diplômé soutient : « La base, c’est vraiment la formation, la persévérance et l’aide des gens autour qui peuvent faire une grande différence. »
Institut Grasset
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