Diplômé du programme Évaluation immobilière – 2012
À la fin de son passage à l’Institut Grasset, François Williamson décroche un stage d’études à la ville de Laval en tant que technicien en évaluation foncière, dans la division non résidentielle. En 2013, il obtient un poste permanent en tant que technicien en évaluation foncière dans la division bâtiments résidentiels. Si auparavant il fait davantage de plans sommaires (appelés « croquis » dans le milieu), en plus de traiter des actes de mutation et de regarder les composantes des baux commerciaux, en changeant de poste, il est appelé à être sur le terrain et faire en moyenne 7 à 10 visites de propriétés par jour.
« J’avais une grande autonomie, une grande indépendance. On pourrait dire qu’à ce département, tu es plus appelé à travailler seul, finalement on ne travaille pas vraiment seul parce que je rencontre des gens toutes les heures. Ça a fait en sorte que j’ai rapidement compris comment établir un lien de confiance avec le citoyen. Moi, c’est ça que j’ai aimé dans ce travail-là, j’aimais être en mouvement, on travaille dehors, c’est le fun. J’avais certains défis, notamment quand tu dois évaluer des maisons neuves et qu’il faut les mettre au rôle, c’est-à-dire les mesurer, prendre tous les détails de la propriété. C’est long, mais c’est le fun. Tu te dis qu’il ne faut pas que tu te trompes, parce que c’est avec tous tes paramètres et toutes tes données qu’on va établir la valeur foncière de cette propriété-là, donc vaut mieux le faire de la bonne façon. J’ai adoré ça », énumère-t-il. Il occupera ce poste pendant 7 ans.
En 2015, François décide de continuer ses études à l’université afin de devenir évaluateur agréé. Trois ans plus tard, il débute un stage comme évaluateur agréé à la Ville de Laval. « Comme évaluateur stagiaire, tu fais les mêmes tâches que l’évaluateur, mais tu es suivi. Ton travail va être plus regardé que celui d’un évaluateur agréé, parce que tu ne signes pas encore tes dossiers », mentionne notre diplômé. Après son examen de l’ordre et son stage, il obtient son certificat et son permis d’évaluateur agréé en décembre 2019.
En février 2020, il fait ses débuts dans un nouveau département : le Bureau des transactions et des investissements immobiliers (BTII). « Principalement, je faisais des expertises pour acquérir une propriété ou un terrain vacant par exemple pour construire des logements sociaux, pour élargir des voies publiques, pour des fins d’infrastructures, d’utilité publique, pour la création d’espaces verts, pour élargir une rue… », explique François Williamson. « J’ai travaillé comme évaluateur agréé au BTII pendant 4 ans. J’ai quitté pour revenir au service de l’évaluation foncière parce que c’était une promotion. Je revenais comme chef de division dans le département des bâtiments résidentiels », met-il en lumière. Au moment de l’entrevue, M. Williamson avait sous sa charge 22 employés, dont 5 évaluateurs et 14 techniciens. « Je ne fais plus d’évaluations maintenant, je gère une équipe. Mon rôle est de m’assurer que les opérations se déroulent bien, que les 22 employés qui travaillent avec moi soient heureux », indique-t-il. Une autre des tâches de François est de faire rayonner le service de l’évaluation de Ville de Laval, notamment en rencontrant des écoles et les futurs techniciens en évaluation diplômés au Québec. « On a une problématique au Québec par rapport aux finissants : c’est une pénurie en ce moment. On essaie de stimuler un peu, puis de faire connaître cet emploi-là », souligne le chef de division.
Au long de sa carrière, François a évalué la valeur de plusieurs bâtiments importants de Laval. En tant que technicien, il s’est occupé des tours de multilogements Équinoxes, Aquablu et O Cartier, des projets de condos luxueux, situés près de la station de métro du même nom.
Son passage à l’Institut l’a vraiment bien préparé pour rejoindre le marché du travail. « Ce qui est important dans le domaine de l’évaluation, c’est d’en comprendre les notions pour mieux comprendre ton emploi. Mon professeur Robert Gagné était vraiment excellent pour nous transmettre la passion de l’évaluation. On m’a bien préparé, parce que les trois grandes méthodes d’évaluation, qui sont la méthode du coût, la méthode du revenu et la méthode de comparaison, nous ont bien été enseignées à l’Institut Grasset. On voyait ces notions-là dans plusieurs cours, et ce n’était pas redondant. Je dirais que la qualité des professeurs a fait en sorte que ça m’a permis de mieux comprendre ce qu’était l’évaluation, et de devenir un meilleur technicien, parce que deux de nos enseignants, Monsieur Gagné et Daniel Côté, nous traitaient un peu comme des évaluateurs agréés, même si on était des techniciens. Il faisait la différence, bien sûr, mais il nous donnait des défis d’évaluateurs. Donc en sortant de Grasset, comme technicien on partait peut-être avec une corde de plus à notre à notre arc selon moi », soulève-t-il.
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